Le Groupe de travail « Economie et développement durable » - GT1 du CESGR s’est toujours préoccupé des obstacles administratifs et juridiques qui représentent autant de freins au développement économique et durable de la Grande Région. L’identification et le traitement de ces obstacles comme un frein à la croissance économique a été reconnu par la Commission européenne en 2017. La Commission européenne a proposé deux outils, d’une part le b-solutions et d’autre part le ECBM (European Cross-Border Mechanism). Pour ce dernier, le projet de règlement européen initié par le Luxembourg et porteur d’espoir pour tous les projets de co-développement a connu une fin de non-recevoir de la part de certains Etats membres craignant pour leur souveraineté.
Le GT1 s’est également penché régulièrement sur les fonds européens et leur utilisation sur le territoire de la Grande Région, et récemment sur les plans de relance européens et nationaux dans le cadre de la crise sanitaire. La nouvelle période des fonds structurels (2021-2027) est d’ailleurs propice au développement de projet de développement durable comme l’économie circulaire ou la bioéconomie. Les rapports récents de la Commission européenne « Les régions frontalières de l’UE : des laboratoires vivants de l’intégration européenne – 14 juillet 2021 » et du Comité européen des Régions « RÉSOLUTION sur le thème « Une vision pour l’Europe: l’avenir de la coopération transfrontalière – 1er juillet 2021 » conforte l’importance des territoires frontaliers comme bassin de vie et vecteur important de l’intégration européenne.
Pour l’ensemble de ces travaux, le GT1 travaille en étroite collaboration avec le Sommet des exécutifs et le Conseil Parlementaire interrégional (CPI) et les autres groupes de travail du CESGR.